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MILES AWAY

2015 Nineteen something

Album live enregistré sur la période 1989 /1995.


1- Behind Golden Eyes
2- Bread and Games
3- Sunny Days
4- Here, he's Coming
5- Sonic Mum
6- Final Drift
7- Free as she Wants
8- When Is the Future
9- Men
10- Lost In Heaven
11- Up Today
12- Why
13- Beliefs

Lorsqu’on associe le nom Angers aux termes «90s » et « indie rock » ou « punk », tout le monde répond en chœur « Les Thugs ! ». Eh bien, une fois n’est pas coutume, penchons-nous sur l’autre grand groupe issu de cette même ville pour lequel cette association fonctionne tout autant. Plus confidentiel et bénéficiant d’un statut mois culte que son illustre contemporain angevin, Dirty Hands n’en fut pas moins  un acteur essentiel de la scène hexagonale de cette époque.
Le groupe, formé en 1989, sortira entre 1990 et 1994 trois excellents albums studio ( les deux premiers sur le label Black et Noir et le dernier sur Roadrunner) dont les producteurs respectifs résument parfaitement les positionnements artistiques, avec, dans l’ordre, Christophe Sourice des Thugs, Ted Niceley (producteur du Repeater de Fugazi) et, enfin Iain Burgess du Black Box studio (connu pour avoir bossé également avec Drive Blind, Sloy et Mega City Four).
Musicalement, on peut situer sommairement Dirty Hands à mi-chemin entre le Noir Désir des débuts et Les Thugs, avec aussi des emprunts au post-punk anglais (la basse) et au rock alternatif américain (les guitares). Sorte de best of compilant treize extraits live, Miles away est un résumé fidèle de ce que fut Dirty Hands, les membres du groupe étant eux-mêmes à l’initiative de sa parution pour accompagner la réédition (uniquement digitale malheureusement) de ses albums par le label Nineteen Something.
La masterisation est ici excellente (quand bien même le public sonne trop en retrait) et à aucun moment on ne ressent les bonds temporels effectués par la setlist, les captations couvrant toute la durée d’activité du groupe. C’est par conséquent un réel plaisir que d’écouter (de nouveau) ces morceaux tendus taillés dans un rock sombre, ayant tous étonnamment bien vieilli, et témoignant d’une époque alors généreuse et fertile pour ce genre de groupes. Un disque en aucun cas exclusivement réservé aux nostalgiques, loin s’en faut.

Bertrand Pinsac (New Noise n°29 sept 2015)

BLEUS

1994 Roadrunner rds

Enregistré par Iain Burgess et Peter Deimel au Black Box Studio à Noyant La Gravoyère  en Octobre 1993 et sorti en 1994, « Bleus » est le troisième album des DIRTY HANDS.


1- Blue thing
2- Le couteau (dans la tête)
3-
Sonic Mum
4- Behind Golden Eyes
5- Black bomb
6- La fille du teauch
7- Free as she Wants
8-
Up Today
9- Men
10- L'appel d'Angers
11- Les mains sales
12-
Final Drift
 

« Il aura fallu une sacrée dose de pugnacité aux angevins pour mener à terme cet enregistrement sur lequel semblait planer une malédiction difficilement enrayable. Cela débuta par un gros coup de calcaire de leur producteur Ted Niceley qui, après quatre jours de prises, s’en retourna chez lui à Washington. Désarroi dans les rangs, cela s’était pourtant très bien passé pour le second album « Letters For Kings », à tel point que Noir Désir, impressionnés par le travail effectué par l’américain, avaient fait appel à lui pour leur « Tostaky ». Les Dirty Hands seuls avec Iain Burgess pour produire ce nouvel opus. Si « Letters For Kings » est reconnu comme étant une petite oeuvre d’art, disons que la patte de Niceley peut être discutable. Il aseptise un peu trop ses productions ayant tendance à un peu trop vernir ses toiles. Sa désaffection peut donc être perçue comme un bonus, dans la mesure où les Dirty ont donné un côté plus chaud, plus live, à ce « Bleus ». Un « Bleus » qui va surprendre par le tiers du matériel chanté en français. « Le couteau dans la tête » est déjà rodé depuis longtemps sur scène. Mais cela peut donner des trucs marrants. Ici, Gilles ayant quelques intonations à la Jean Louis Aubert ! Si cela est involontaire, ça démontre tout de même que les Dirty sont en perpétuelle évolution et en tout cas musicalement l’on est surpris par le jeu de plus en plus impressionnant des quatre individualités dévolues à la même cause. Pour avoir vu jouer ces morceaux sur scène l’on peut affirmer que Doumé n’a bien que deux mains et une seule guitare, ce qui semble inimaginable vu la présence et le spectre de ses six cordes. Est-il nécessaire de revenir sur la rythmique béton de Patrice / Bouchon ? Bien conscients d’être hors normes, les Dirty Hands ne s’en laissent pas compter et toutes guitares dehors nous posent un dernier dilemne, tenons-nous là l’album de l’année ? »

Patrick Tad Foulhoux / Rock Sound Juin 1994

LETTERS FOR KINGS

1991 Black & Noir rds

Enregistré par Eli Janney et produit par Ted Niceley au studio Le Chalet à Bordeaux en Septembre 1991 et sorti sur le label angevin Black & Noir en 1992, « Letters For Kings » est le deuxième album des DIRTY HANDS.


1- Distant light
2- Ride away
3- When is the future

4- Beliefs
5- Bread and games
6- Why
7- Men
8-
Sunny days
 

« Difficile, voire impossible, de cerner en quelques définitions péremptoires, ou par le biais d’étiquettes faciles, le rock’n roll tel que pratiqué par les DIRTY HANDS. C’était déjà particulièrement vrai pour « Lost In Heaven », leur magnifique premier album, là ça l’est encore plus pour ce « Letters For Kings » ; alors autant commencer par les faits bruts !

La bête a été enregistrée en dix jours au studio Le Chalet à Bordeaux sous la houlette d’Eli Janney et avec un certain Ted Niceley à la production, le même Niceley qui produisait le « Repeater » de FUGAZI, ce qui boucle (au moins) une boucle, vu que nos quatre angevins, en guise de (rare) reprise sur scène, exécutent régulièrement le « Waiting Room » de ces derniers… La production, tiens parlons en justement ! A l’opposé de la densité trashy, courtesy of Christophe Sourice, de « Lost In Heaven », le travail de Ted Niceley privilégie ici l’ampleur, la puissance et la clarté, ce qui laisse soupçonner l’impact physique démentiel de la musique des DIRTY HANDS sur scène, d’autant plus impressionnant et jouissif que ceux-ci ne cèdent jamais à l’hystérie facile, gardant d’un bout à l’autre de leur set le contrôle absolu de l’édifice sonique ondumatoire qu’ils construisent à coups de rythmique voodoo et de guitares spasmophiles… Tout, dans les compos du groupe, depuis le chant exaspéré et suintant le malaise de Gilles jusqu’au hachurage chirurgical des guitares, en passant par la précision maniaque de la rythmique, tout disais-je semble à ce point tendu vers un seul et unique but (en gros convaincre à force de sincérité et de pugnacité jubilatoire) que la sempiternelle distinction son live / son studio devient ici obsolète.

En outre ce fameux « son DIRTY HANDS », compact et puissant ne prend justement jamais le pas sur les titres eux-mêmes : des trucs comme « Bread And Games » (fable sarcastique et cruelle atomisant le cynisme et l’arrivisme yuppy) ou « Distant Light » enfoncent à tous points de vue les meilleurs amerloques sur leur propre terrain ! Le chant de Gilles, en particulier, est remarquable : à la fois puissant et mélodique, chaque syllabe nettement découpée tombant comme un couperet (« When Is The Future ») et assénant un peu plus une vérité fondamentale : il y a en France une foultitude de grands groupes de rock’n roll, quoiqu’en disent les sceptiques, mais notre hexagone manque encore de grands chanteurs de rock’n roll… Gilles fait partie du club, assurément !

Il est vrai que la très forte personnalité du groupe et de sa musique peut dérouter, au premier abord, l’oreille non-avertie, et qu’il faut un certain temps pour pénétrer pleinement dans l’univers de celui-ci, mais une fois cet effort réalisé, l’amateur d’émotions violentes et de binaire hallucinogène trouve plus que son compte de frenchcore puissamment jouissif. »

SINCE n°4, Mars 1992

LOST IN HEAVEN

1990 Black & Noir rds

Enregistré par Christophe Sourice au Beaumont Street Studio à Huddersfield  (GB) en Juillet 1990 et sorti sur le label angevin Black & Noir fin 1990, « Lost In Heaven » est le premier album des DIRTY HANDS.


1- Money's back
2- Troubled times
3- Wanna be

4- Fixed on a line
5- Piece of fun
6- Welcome to Poland
7- Hunter's dance
8- You

9- Lost in heaven

« Dire que l’album des DIRTY HANDS se grave dans les mémoires à la première écoute relève du mensonge. des titres comme « Fixed On A Line », « You », « Troubles Time », « Welcome To Poland » ou « Lost In Heaven » (moment le plus fort du LP) méritent plusieurs approches avant de les apprécier à leur juste valeur. Leurs particularités résident dans la variation des rythmes syncopés de la batterie, dans cette basse pesante et pénétrante, dans ces guitares aux gammes et aux accords malsains, sans parler des choeurs ténébreux de Bouchon et du chant halluciné de Gilles qui, par la force des choses s’est acoquiné d’une guitare. des morceaux comme « Wanna Be » ou « Hunter’s Dance », le plus beau morceau de l’album, s’envolent sur le balancé d’une rythmique simple et efficace, sur des guitares qui s’entrecroisent et sur un chant et des choeurs on ne peut plus mélodieux. Un titre carton « Money’s Back » qui, en introduisant la galette, vous assoit pour écouter le reste. Avec « In My Mind », le morceau le plus rock, on ne peut s’empêcher de penser au plus classique des NOODLES. La production de Christophe Sourice a gagné en précision et en efficacité, notamment sur le mixage basse-batterie. Enregistré dans la banlieue de Manchester « Lost In Heaven » est un LP fort recommandable comme peuvent l’être les DIRTY HANDS qui sont uniques et incomparables. »
Jean-Jacques DIDIER, Fanzine Wake-Up 1991.

GIMME LOVE / SUICIDE

1990 Black & Noir rds

Produit par Christophe Sourice au  Studio Le Chalet à Bordeaux en décembre 1989, enregistré par Thierry "Kid Pharaon" Duvigneau et Jean-marc Sigrist .

ON ANOTHER PLANET

Compilation 1990 Black & Noir rds

GOD DAMN YOU produit par Christophe Sourice au  Studio Le Chalet à Bordeaux en décembre 1989, enregistré par Thierry "Kid Pharaon" Duvigneau et Jean-marc Sigrist .

ENRAGEZ VOUS !

Compilation 1994 Black & Noir rds

I AM THE WALRUS (Lennon/McCartney
enregistré et produit par Gilles Théolier au  Studio Karma à Angers en octobre 1993 .

HOULA HOOP VOL.2

Compilation lp 1997 (Radio Périgueux)

WHEN IS THE FUTURE
Version accoustique live

FIRST TAPE

 

SUICIDE /HERE, HE'S COMING / WELCOME TO POLAND

 Produit par Christophe Sourice au  Studio  Karma à Angers en septembre 1989

ABUS DANGEREUX FACE P

 

Compilation EP AVRIL 1990

HERE HE'S COMING extrait de First Tape

NOISE FOR HEROES

SAN DIEGO, CALIFORNIA

Compilation  1991

WANNA BE

Extrait de Lost in heaven

THE POPULAR

MUSIC SERIES

vinyl bleu, 300 exemplaires 1997

NOTHING IS EVERYTHING

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